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L'automobile sous l'uniforme 1939-1940 François Vauvillier, Jean-Michel Touraine

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L'automobile sous l'uniforme 1939-1940 Relié – 1 janvier 1992
de François Vauvillier (Auteur), Jean-Michel Touraine (Auteur)

Fin de l'été 1939... Alors que les constructeurs français préparent le Salon de l'Auto, un événement d'une toute autre portée va bouleverser leur programme et obliger l'industrie automobile à une soudaine et totale reconversion. Car, depuis ce fatal 2 septembre, l'armée est désormais la principale cliente. Tout ce que Renault, Citroën, Peugeot, Panhard et les autres, vont être capables de produire, de l'automne 1939 aux jours dramatiques de juin 1940, sera bon pour le service, suivant un plan de production qui fait la part belle aux utilitaires de toutes natures. A Billancourt, à Sochaux ou Quai de Javel, camionnettes, camions bâchés, voitures sanitaires, camions ateliers et citernes vont succéder aux belles conduites intérieures d'avant-guerre, tandis que les spécialistes du poids lourd que sont Berliet, Bernard, Willème ou Saurer, reçoivent un afflux de commandes jamais vu depuis la Grande Guerre. Dans ce grand bouleversement, reste-t-il encore une petite place pour les voitures de tourisme qui fait les délices des congés payés et des routes des vacances ? Repeintes en kaki ou bariolées de camouflage, les Tract les " fuseaux Sochaux ", les Primaquatre s'en vont en guerre, en la compagnie insolite des Simca Cinq, ces " voitures de dames " si petites qu'on a pensé à elles pour remplacer des motos-side dans les unités mobilisées ! Le grand volet tragi-comique de septembre 1939, c'est aussi la réquisition : car l'armée ne dispose, en temps de paix, que d'un dixième des véhicules qui lui sont nécessaires, tout le reste devant être fourni par le parc automobile national. Ainsi, près de 400 000 véhicules de toutes sortes, mais principalement des camionnettes des camions et des autobus, vont être embrigadés. Et les carrosseries rutilantes aux couleurs des Galeries Lafayette, du blanchissier du coin ou de la toute puissante STCRP (ancêtre de la RATP), vont se voir recouvrir, en quelques jours, de la plus sobre livrée militaire. Mais l'armée ne peut se contenter de telles mesures. Elle a développé pour ses besoins spécifiques une vaste gamme de véhicules spéciaux, puissants motos-side de dragons portés, voitures tous terrains semi-chenillées Citroën-Kégresse ou à roues adhérentes Lorraine et Laffly, tracteurs d'artillerie et de dépannage lourd, engins blindés de ravitaillement et de combat. Les plus récents de ces véhicules, qui sont encore au stade de prototype en septembre 1939 après avoir fait l'objet de longues expérimentations à la veille de la guerre, doivent maintenant sortir en grande série chez Latil et Laffly, Unic et Somua. Beaucoup de ces splendides réalisations techniques, n'ayant rien à envier aux meilleures productions étrangères de l'époque, seront malheureusement lancées à la veille de l'offensive allemande, trop tard pour prendre une part significative aux opérations. En 256 pages et plus de 750 photos, cet ouvrage rend accessible une documentation jusqu'alors introuvable sur l'ensemble des véhicules en service et sur toute la production automobile de la campagne 1939-1940, de la plus petite moto au char lourd. Sur un éventail couvrant chacun des constructeurs français, des chiffres de fabrication soigneusement vérifiés, retrouvés après des années de patientes recherches dans les archives officielles, témoignent quant à eux de l'aspect quantitatif de l'activité des usines automobiles françaises au cours de cette période cruciale, montrant certaines carences, mais révélant aussi la réalité des efforts accomplis.

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