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Sergent sapeur of Imperial Guard: Dominique Gaye Mariole

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Sorry, we cannot translate all text.
Just notice that Dominique Gaye Mariole was a very tall and strong soldier who was model for David in the painting: "La Distribution des Aigles".
He is supposed to have saved Napoléon in Arcole battle, and so, and so...
We made this uniform in 4 days. We took measurements on tuesday morning and delivered it on friday evening.
We supplied all accessories except axe (an antic one).

Price for people under 100 kg and 1,90 m...for more, plan to pay more on some items.
Uniform with bearskin in looking like bear fur (very nice quality)....We can have other furs for more money, contact us.
Habit veste of "grande tenue" with indication of rank and age in army, crossed axes on each arm: 1190 €
Waistcoat in white cotton without collar: 159
Epaulettes : 297
War collar: 23 €
Shirt: 35 €
Short white trousers in cotton: 179
Bearskin hat in fake fur with cord in 2 colours : 670
Red plume 38 cm : 110 €

White short gaiters: 155
All parts in leather except apron: belt, sabre holder, axe holder, with all assorted brass ornaments: 610 €
Gloves: 79 €
Apron in white leather: 247 €
Shoes with buckles: 102 €

Il s’enrôla le 1 février 1792, âgé de 25 ans, comme volontaire dans le 2è bataillon de chasseurs des Hautes Pyrénées. Sa taille lui valut d’être nommé tambour-major le 1e avril suivant. Il fut ensuite affecté dans la 4è demi-brigade de ligne de l’Aude, puis dans la 4è légion.

De 1792 à l’an IX, il se battit courageusement et fut plusieurs fois blessé en Italie, d’un coup de feu à la main gauche le 27 fructidor de l’an IV (13/9/1796) au combat de St Georges près de Mantoue (place forte commandant les voies d’accès des armées autrichiennes vers l’Italie), à la suite duquel il perdit l’usage du pouce gauche, et d’un second coup de feu qui lui traversa les deux cuisses, lui laissant de profondes cicatrices (dossier de pension coté 103582/1801-17 au SHDAT), au combat d’Anghiari, le 25 nivôse de l’an V (14/1/1797).

Puis il servit dans l’Armée d’Angleterre en l’an VI et VII, et l’armée du Rhin en Hollande en l’an VIII.

Pour sa conduite il reçut un sabre et une carabine d’Honneur (les lacunes importantes ne font pas apparaître ces distinctions dans les dossiers du SHDAT).

Le 15 frimaire de l’an IX (6/12/1800), il fut admis dans le corps d’élite des grenadiers à pied de la Garde des Consuls, qui allait devenir la Garde Impériale (pour être admis dans cette garde, il fallait 10 ans de service avec blessures et être noté comme élément excellent).

Le 1er nivôse de l’an X (22/12/1801), il fut promu sergent des sapeurs de la Garde. Le 15 pluviôse de l’an XII (5/2/1804) il reçut la Légion d’Honneur des mains de Napoléon qui aurait dit en le décorant : « Voici pour l’Indomptable » (selon Achille JUBINAL, député au Corps Législatif pour l’arrondissement de Bagnères, et mécène généreux).

Il fit encore les campagnes de 1806 et 1807 en Prusse et Pologne, et la campagne d’Espagne de 1808.

Il fut proposé pour une pension de retraite le 31 décembre 1809 et quitta définitivement l’armée le 11 février 1810, se retirant d’abord à Campan, puis à Tarbes.

Il devait reprendre une dernière fois les armes en 1814, un peu avant la bataille de Toulouse, pour participer le 20 mars, près de Tarbes, à des combats de retardement des corps anglais de WELLINGTON qui voulait couper la route à l’armée de SOULT en retraite (battu à Orthez le 27/2/1814 par Wellington, le maréchal Soult allait manœuvrer pendant le mois de mars autour de Tarbes avant d’aller se faire battre une nouvelle fois par les troupes anglaises devant Toulouse le 10 avril).

SON ROLE DE MODELE D’ARTISTE.

DOMINIQUE GAYE MARIOLE aurait été remarqué par DAVID, alors qu’il montait la garde. Il le fait figurer dans sa « Distribution des Aigles », tableau commandé par NAPOLEON, achevé pour le Salon de 1810.

Tout en bas du tableau, à droite, sur les premières marches de l’escalier conduisant au trône, un superbe sapeur de la Garde, en uniforme de parade, prend une pose théâtrale : la hache sur l’épaule, il tend un bras dans un geste ample comme pour indiquer au groupe central le chemin de la gloire, c’est DOMINIQUE GAYE MARIOLE.

La part de légende....
Gaye Mariole aurait sauvé Bonaparte à Arcole.....ce n'est pas sûr! Mais surtout voici l'histoire du CANON de TILSIT,
rapportée par Achille JUBINAL, qui ne cite pas non plus ses sources, aurait eu lieu entre le 25 juin et le 9 juillet 1807, au cours de l’entrevue de TILSIT.

«MARIOLE, à ce qu’on rapporte, fit un trait d’audace et de force extraordinaire. Il y avait à quelques pas de lui, une pièce montée, un canon de 4 (tirant des boulets de 4 livres), et voyant arriver l’Empereur, il mit précipitamment la carabine à terre, prit la pièce entre ses mains et la dressant contre sa poitrine, s’en servit à la force du poignet pour présenter les armes au Dieu de la guerre qui passait les troupes en revue ».

NAPOLEON qui l’avait vu plusieurs fois chez le peintre DAVID, et qui connaissait presque tous les soldats de son armée, lui sourit et lui dit :

« Ah ! je sais ton nom, dit-il à MARIOLE, en lui tirant familièrement l’oreille. Tu t’appelles l’INDOMPTABLE ! »

-« Oui ! sire ! »

-« Que vas-tu faire pour saluer l’autre (le tsar) tout à l’heure ? »

-« Sire, je vais reprendre ma carabine. C’est assez bon pour lui ! »

L’Empereur, content du geste, de son tour de force et de sa réplique lui fit donner une gratification de deux mois de solde.



Ces récits sont caractéristiques de la légende napoléonienne. TOUS les éléments sont réunis : le grognard, l’empereur, les actions d’éclat mettant en valeur la qualité des soldats capables de se surpasser pour lui, la bienveillance de NAPOLEON, son fameux signe de contentement (il tire l’oreille) et enfin le dialogue bref qui convient.



Toute légende a sa parcelle de vérité. Celle du canon de 4 doit provenir de quelque exploit. Mais lequel ?

S’il a soulevé une pièce d’artillerie, il est plus qu’improbable que ce soit un canon de 4 qui pouvait peser jusqu’à 575 kg (!). Ces canons avaient été retirés en 1803 et remplacés par des canons de 6, plus efficaces.

Une hypothèse plus acceptable permet de penser que ce n’était qu’une pièce d’une livre de boulet.

La différence entre la pièce de 4 (290kg mini) et la pièce de 1 (113 kg) nous autorise à penser que MARIOLE a présenté une pièce de 1 et non de 4, ce qui était possible, vu sa force musculaire.

Au chapitre des incongruités, sa barbe aurait atteint les 80 cm....beau modèle de sapeur!
Vous pourrez noter que notre client, s'il n'a pas une barbe de 80 cm, est aussi d'une taille respectable, comparé aux 2 couturières qui ont réalisé sa tenue.

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